La solitude est belle, tel un cheval au galop un soir de pleine lune Oui, j´en suis accro... un peu comme à la thune Bonheur artificiel, infidélités, plus que d´artifices
Tu veux pas qu´il te ramène du vice Tu connais la chanson : "laisse pas traîner ton fils" Les objectifs qui défilent, le sablier qui te dis : "va-t-en !" Une nuit, une fille, l´eau et le feu Couchent ensemble dans des draps blancs Des valises sous les yeux, pourtant les voyages qu´on entreprend Ne sont que des vœux, des promesses, perdues à travers le temps
Quand mes nuits sont pâles, que j´ai les yeux flammes Et le cœur embrasé, je r´pense à toi, à tes pensées et toi Qui comptent trouver l´amour à chaque homme embrassé
J´ai mal, oh oui tu l´sais que j´ai mal... Que c´est plus l´amour, nan, que c´est ma tête qui s´acharne
Dépression, dépression, dépression, dépression Dépression, dépression, dépression, dépression Le cerveau qui va exploser Dépression, dépression, dépression, dépression J´suis complètement névrosé Dépression, dépression, dépression, dépression
Tu me détruis, je me détruis, oui, il en est ainsi J´en suis devenu malade, j´ai de l´assa-somnie
J´ai pas l´impression d´être fou, non, ni l´impression d´être faible Je cherche de quoi tenir debout, ouais, de quoi retenir mes rêves Et pas à pas, il n´y plus que l´ombre de moi-même De longues nuits à méditer, à marcher, à fuir la haine Et l´odeur de tabac froid, à fuir ma culpabilité Et mes frustrations, j´entends encore le bruit de ses ongles Et une phobie plus marquante que le cul d´la blonde On se bat, contre vents et marées, et nos têtes explosent À force de penser, on se noie dans l´écume de nos verres d´eau
J´ai mal à la terre, l´amour maternel Dors le soir dans des cabarets, j´me fais tout petit pour de vrai Dîtes-moi comment changer les paramètres
Dépression, dépression, dépression, dépression Dépression, dépression, dépression, dépression Le cerveau qui va exploser Dépression, dépression, dépression, dépression J´suis complètement névrosé Dépression, dépression, dépression, dépression
D´la pluie qui tombe sur un ciré jaune C´est beau c´est la mélancolie
Ma chambre qui sent le fauve J´pense à mes problèmes quand tous mes frères sont endormis Impossible de mettre les voiles, j´suis rattaché à c´que j´déteste J´avance doucement, les pieds dans la vase, l´âme en sang Et j´tire sur les feux d´détresse, dis-moi, dis-moi, dis-moi Comment faire des choix, selon ses peurs parfois ? Permets-moi de t´avouer que j´ai l´coeur rempli d´encre, de sang et de boue Et que je suis rien, tu vois bien que moi j´refuse d´être tatoué Je veux pouvoir me retrouver nu D´ailleurs je cherche à me retrouver Et peut-être j´en suis qu´au début
En tout cas je chercherai à en crever J´transporte des souvenirs et des regrets Des images plein la tête, en manque de confort Pareil à mes projets, me donne mal au gratte-ciel
Dépression, dépression, dépression, dépression Dépression, dépression, dépression, dépression Le cerveau qui va exploser Dépression, dépression, dépression, dépression J´suis complètement névrosé Dépression, dépression, dépression, dépression