Ta deuxième vie commence quand tu prends conscience que t´en as qu´une Sans lacune, il faut des idées, moi, j´suis lessivé, toute l´année j´avance dans la brume
Paris la nuit et ses tentacules, encore à minuit dans la rue J’ai grandi près des tox en manque, hey, j´m´inquiète même plus quand ça hurle Oui, j´connais les bars et les bails de tess, oui j´connais les shlags et leurs rail de cess Zigzag entre les armes et les femmes de l´Est, y´a aucune journée où y´a pas de stress À chaque mouvement son libre-arbitre, encore une nuit blanche ou j´imagine Croiser la passion en vis-à-vis, pas l´grec et des mecs inactifs J´ai plus l´âge de m´faire emmerder dans le RER B, j´ai quelques fées que j´dois [RER-cier ?] D´m´avoir fait ouvrir des livres dans le RER T, yeah yeah Les poches pleines de bonnes fois où sont les billets, j´passe le code et check un pote tout près de l´épicier
J´lui parle de la mort mais on n´est pas accord, il m´parle que de bonnes drogues à éliminer
J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey De quoi tu m´parles ?
Vivre à mes cotés, j´sais qu´c´est un peu spécial, j´suis toute l´année entre soleil et glace Entre poème et crasse, entre onze et bétail, le meilleur et le pire ouais, j´suis doux et bestial T´as partagé mes rêves, là c´est trop tard, parfois tu m´réveilles, t´es dans mes cauchemars Ouais, je sais qu´il m´faudra du temps pour voir le monde sans toi Mais c´est mieux comme ça, j´remonte la Seine en fond d´cinquième j´passe par le tunnel du pont d´l’Alma
N´kru´ m´demande j´pense a quoi, j´pense à mes reuf, j´pense à toi Aux âmes qui brûlent comme les draps, au card-pla, en premier d´l´an Y´a plein d´issus faut faire des choix, mon stylo pleure, j´remets d´l´encre Et secrètement, j´me laisse le droit d´rêver, de vivre que l´été, de voir la misère squelettique Et puis une villa avec une belle Fefe surtout qu´la société ouais respecte les p´tits Voir mes enfants près du quai Kennedy, leurs épargner la cité, la chaise électrique Le shit plastifié et l´argent perverti, les dés sont pipés, la terre est fantaisiste
J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey
J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey De quoi tu m´parles ?
Tous les jours, tu vas d´l´avant mais t´es rattrapé par la douleur parfois Aussi insolente qu´un p´tit d´seize ans qui fait crier l´pot d´échappement d´un booster péta Les gamins grandissent trop vite, ça d´vient n´importe quoi comme les rapports avec les hommes de lois Ils sortent de boite la mâchoire qui claquent, ils ont peur de personnes, c´est la MDMA Un jeune à la barre, faites rentrer, aujourd’hui le juge est assez r´monté Le coupable assermenté, t´es marqué par la vie comme un corps tatoué Au pied la Jordan Six, petit prince monte une affaire sans blé
Juste des potes, un peu plus vieux, au fond, à qui il aimerait ressembler La routine est dure, te respecte pas, t´es tombé à g´noux comme au skate park T´as vomis tes jnoun dans les lettes-toi, t´as crié au s´cours, est c´que tu m´aides moi ? On peut voler tes poches mais pas tes vœux, ta meuf et tes potes ou bien les deux Harcelé à l’école, t´es pas nerveux, c´est pas fini, tu vas grandir, tu vas prendre feu
Tu roules ta bosse, il roule qu´un spliff khey Tu roules ta bosse, il roule qu´un spliff khey Tu roules ta bosse, il roule qu´un spliff khey Les calcule pas
J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey
J´roule ma bosse, tu roules qu´un spliff khey De quoi tu m´parles ?