Né d´l´amour sans guérison J´suis un enfant du divorce À chaque feu rouge je pars au front Un maquisard bourré dans les bars de Lisbonne Du vin rouge et des promesses voilà d´quoi partir pour un an
Le bonheur je sais très bien qu´ça dure qu´un temps J´irai au bout d´ma quête Je cherche l´apaisement et j´ai la soif de vaincre J´le ferai pour cet adolescent les veines ouvertes Dans sa salle de bain Faut y croire chaque matin Tu t´rends compte j´vis de ma passion Faut qu´on s´élève Ne regarde pas derrière et prends ma main En plein dans la vingtaine, j´ai l´impression qu´c´est maintenant ou jamais On va d´l´avant même si les r´grets nous courent après On pourra dire qu´on l´aura fait Les autres ils diront quoi ?
Ils jugeront tel un esprit fermé face à un punk iroquois On essaye de vivre nos rêves même quand on s´affiche en bas J´traine avec des prix Nobel et des mecs pris en flag´ Résultat, des anecdotes sur Fleury, la Santé ou même Meaux Overdose de Paris, d´ces ghettos Mama lova Papa lov´ que les miens soit garants J´dois presque tout à mes parents Y´a trop d´amour et c´est flagrant Épatant j´vois des bâtards m´envier Comme moi j´envie d´autres bâtards Y arriver c´est difficile on laisse du sang sur l’étendard J´veux mes potes près de moi Ils savent que j´suis ma bête noire
Il manque N´kruma sur quelques dates, j´dors pas en paix l´soir À chaque déception on m´répète que c´est ça la vie Même face aux destins écourtés de Moushin et Larami Très peu d´monde dans mon cercle d´amis et ohhh Avec je veux attraper le bonheur C´est mon lasso, c´est mon paradis Sensible mais pas fragile, beaucoup d´choses m´attendrissent Tu veux savoir c´que j´ai dans l´bide ? J´suis la Loire qui s´jette dans l´Atlantique J´essaye de faire en sorte que chaque jour soit mieux qu´la veille Pris par la mélancolie, j´respire les vapeurs d´mon pote Il m´avait pourtant promis d’arrêter la beuh indienne, tu sais
Celle qui t´emprisonne dans ton lit J´lui raconte ma vision d´l´Ecosse Les plaines plus vertes que sa drogue Mais pour lui, peu importe Parfois j´ai peur d´mourir Incompris comme Artaud J´recule loin des autres J´veux pas finir entre le marteau et l´enclume J´ai laissé mes doutes les plus dangereux sur le tarmac L’aéroport, théâtre à ciel ouvert J´veux être le roi du spectacle Adulé, voir mes blessures se refermer L´espoir meurt en dernier