Défile mes pensées et les plaines accoudé à la vitre du train J´veux libéré les aliénés des asiles inhumains Parce que rien de plus fou que de pardonner par amour
Ça c´est une réalité que j´détesterais toujours J´suis bien coincé dans mes rêves Le parking de la cité, nan c´est pas l´jardin d´Eden Mes écrits souvent habités par mes peines Au parfum des photos brûlés et des souvenirs condamnés à l´échec Une envie de tuer sur le bout de la langue Puis on s´embrasse avec un coucher d´soleil Le marchand d´sable attendra Des discussions sur une plage près d´Malaga Pulsions de vie ou d´mort Dans l´hôtel des promesses perdues, alcool fort et guarana On s´envole, on veut migrer vers un ailleurs, un inconnu Une pluie d´or et d´lumière sous un léger croissant d´lune
La nuit, on s´emporte, on s´enivre, on s´sent libre, y´a plus d´heure On arrache les aiguilles de la folie, on s´sent vivre
Avec la distance on aurait pu se perdre Mais quand l´avion atterrit Je ne vois qu´une pluie d´or et d´l´lumière Est-ce vraiment ça la vraie vie ? Avec la distance on aurait pu s´perdre Et quand l´avion atterrit Je ne vois qu´une pluie d´or et d´l´lumière Est-ce vraiment ça la vraie vie ?
Monter haut pour tomber bas, je n´ai pas l´choix Le cœur révolté, idéaliste comme Che Guevara J´combat les kilomètres avec ma passion et d´l´audace
Rapper l´monde et vivre d´eau fraîche, j´n´ai jamais su aller au taff Prêt à tout quitter pour un lendemain sans savoir qui s´y trouve Attiré par de nouvelles portes qui ne couvrent pas qu´un temps de chien Y´a p´t´être de quoi d´faire d´la magie entre mes mains Mais j´arrive pas à réparer quand on s´détruit, quand on s´dit rien Parfois à terre, le moral couché sur ton ombre S´écoule des secondes aux allures de minutes Ma planète est sous tension, mon avenir n´a jamais eu de terminus Il navigue, il prends les vagues mais les vagues n´en finissent plus Proche des doutes et des larmes, y´a d´la peine, vie de chienne
Elle brûle, elle est belle, elle est brune, est-elle miel ? Pas de coups, ni de marques, un peu d´haine, vie de merde Elle s´consume, elle est vrai, elle s´assume, elle est elle
Avec la distance on aurait pu se perdre Mais quand l´avion atterrit Je ne vois qu´une pluie d´or et d´l´lumière Est-ce vraiment ça la vraie vie ? Avec la distance on aurait pu s´perdre Et quand l´avion atterrit Je ne vois qu´une pluie d´or et d´l´lumière Est-ce vraiment ça la vraie vie ?
Est-ce vraiment ça la vie ? Et surtout pour combien d´temps
On m´a parasité l´esprit, les chimères condamne notre argent Loin des étoiles qui filent, des prières, des bonnes nouvelles qu´on attends Il reste l´amour enfui, la tête noyée dans un bain d´sang De l´autre coté l´soleil, des projets qui naissent dans des draps blancs Des matins qui donnent envie d´tenter ta chance Ancré dans la réalité, j´apprécie mes absences Une fois désacralisé, l´amour manque parfois des vacances
Avec la distance on aurait pu se perdre Mais quand l´avion atterrit Je ne vois qu´une pluie d´or et d´l´lumière Est-ce vraiment ça la vraie vie ?
Avec la distance on aurait pu s´perdre Et quand l´avion atterrit Je ne vois qu´une pluie d´or et d´l´lumière Est-ce vraiment ça la vraie vie ?