Les mots de mon piano Se cassent sous mes doigts Je vais dormir plus tôt Ce soir, j´ai un peu froid Et le sourire d´argile
Du buste de Margot Se fige d´immobile J´ai le cœur au ras de l´eau De mes yeux qui jouent faux
Les statues du jardin Me rappellent l´hiver J´ai un peu froid aux mains Je s´rais mieux à la mer J´ai envie de violer L´étrange solitude Qui vit à mes côtés Et prends des habitudes, D´étranges certitudes
Elle pousse comme un lierre Elle vole comme un oiseau Cette étrange musique
Qui sort de mon piano Elle rêve de voyages Elle rêve de bateaux La fille aux yeux de plage Au corps de sable et d´eau
Et le feu continue Dans l´âtre qui s´endort A lécher ce qui fût Margot et son décor Et tous mes souvenirs S´accrochent à mes soupirs Comme si elle voulait parler Comme si elle voulait me dire J"e suis là, à côté Et je ne veux pas mourir"
Elle pousse comme un lierre
Elle vole comme un oiseau Cette étrange musique Qui sort de mon piano Elle rêve de voyages Elle rêve de bateaux La fille aux yeux de plage Au corps de sable et d´eau
Son absence me tue Tous les jours un peu plus Son silence me brise Et m´arrache la vie Elle est partie jeudi Mais je n´ai pas pleuré Elle m´a laissé l´ennui Et les jours à compter C´est long l´éternité
(x2) Elle pousse comme un lierre Elle vole comme un oiseau Cette étrange musique Qui sort de mon piano Elle rêve de voyages Elle rêve de bateaux La fille aux yeux de plage Au corps de sable et d´eau