Léger, sur les verrières des gares Et les péniches enneigées Léger, sur les boulevards poudrés de sable Dans les stations, villas fermées Léger, selon le vent, tu te déplaces
Et sur les villes et les marais Léger, timide sur les faces des terrasses Les tables rondes désertées Léger, faut voir les routes et les ornières Les voies tranquilles, les chemins creux Léger, inquiet pour les fleurs prisonnières D´une mer de glace sur leurs yeux
Soleil d´hiver Très fort sur les remords qui rongent Et le silence profond des clés Soleil d´hiver Les cœurs tenus par le mensonge Entre les murs des condamnés Soleil d´hiver Longtemps sur les chênes et les hêtres Et les renards hors du terrier
Léger, très chaud sur les hommes qui vieillissent Avec leur front désemparé Léger, et sur les vieux qui ne guérissent Qu´entre une visite, un goûter Léger, tu rayes le plus parfait des jaunes Tous les nuages qui plafonnent Entre l´absence du moindre vert Un ciel tombé tout à l´envers
Soleil d´hiver Très fort sur les remords qui rongent Et le silence profond des clés Soleil d´hiver Les cœurs tenus par le mensonge Entre les murs des condamnés Soleil d´hiver Longtemps sur les chênes et les hêtres
Et les renards hors du terrier
Léger, sur les verrières des gares Et les péniches enneigées Léger, sur les boulevards poudrés de sable Dans les stations, villas fermées Léger, selon le vent, tu te déplaces Et sur les villes et les marais
Soleil d´hiver Très fort sur les remords qui rongent Et le silence profond des clés Soleil d´hiver Les cœurs tenus par le mensonge Entre les murs des condamnés Soleil d´hiver Très chaud sur les hommes qui vieillissent Avec leur front désemparé