Sur son lac de brume Seul, il se tient droit Pleurant sous la lune Le dernier roi de la Bavière A perdu sa compagne, hier
Il replie son cou Sur les reflets flous De l´eau qui frissonne Il s´abandonne Et dans la pluie Un cygne meurt au ralenti
Si tu t´en vas souviens-toi Souviens-toi que ma vie s´éteindra presque aussitôt La solitude a toujours fait mourir les oiseaux Si tu t´en vas souviens-toi Souviens-toi que ma vie s´éteindra presque aussitôt La solitude a toujours fait mourir les oiseaux
Il glisse sans aile
Les larmes du ciel Tombent sur ses ailes Et l´âme en peine Son corps bascule Un cygne est mort au crépuscule
Si tu t´en vas souviens-toi Souviens-toi que ma vie s´éteindra presque aussitôt La solitude a toujours fait mourir les oiseaux Si tu t´en vas souviens-toi Souviens-toi que ma vie s´éteindra presque aussitôt La solitude a toujours fait mourir les oiseaux