La forêt porte le ciel à bout de branche C´est l´été Je voudrais sur un radeau de quatre planches T´emporter Dériver n´avoir plus rien à te promettre
Naufrager T´enlever vivre sans portes sans fenêtres Sans bouger
Accrochés entre le soleil et l´eau verte Recherchant Le rocher ou on joue à l´île déserte Au couchant Bien cachés à l´abri des yeux du rivage Loin du port Détachés à demi-nus presque sauvages Sans effort
Je voudrais loin des promeneurs du dimanche T´emporter T´emporter sur un radeau de quatre planches Cet été T´emporter sur un radeau de quatre planches