Il faudra bien que ça arrive : je partirai. Il faudra bien que ça arrive : je partirai. Tu pleureras, j´en pleurerai. Tu haïras, je te plaindrai. Mal installé entre deux rives, je partirai, oui.
Faudra pas que tu t´en étonnes, je partirai. Je ne veux déranger personne : je partirai. Tu sais, parfois il faut casser, Casser des cœurs et des idées. Les numéros de téléphone, faut les changer, oui.
Il faut changer d´air les valises : je partirai. Il faut changer donc notre église, je partirai. Les biscottes et le train-train, Le thé au citron du matin, Les robinets se gargarisent, je partirai, oui.
Mes chimères Mes chimères Sont au fond de mon désert Prisonnières
Prisonnières Des bouteilles à la mer.
Couloir des hautes surveillances, je partirai Vers les couloirs de mon enfance ou je courais. Un mot de plus, un mot de moins, Un bonnet d´âne et puis au coin. C´était le début des offenses, je partirai, oui.
Je n´écris plus en lettres rondes : je partirai. Fini les chambres en rotonde : je partirai. Fini l´amour à la grimace, Le consommé en demi-tasse. Moi, il me faut des tours du monde, je partirai, oui.
Mes chimères
Mes chimères Sont au fond de mon désert Prisonnières Prisonnières Des bouteilles à la mer.
Paroles: Louis Amade. Musique: Gilbert Bécaud 1966