Est-ce que c´est par hasard Que t´es au promenoir ce soir ? Ou bien est-ce que t´as vu Mes affiches dans les rues ? C´est plus Rosy and John,
C´est seulement John and John, Et John, il va très bien, Et John, il n´a besoin de rien. D´ailleurs, tu n´as qu´à voir Si t´as payé pour voir ce soir. C´est pas plus mal qu´avant, C´est même plus dans le vent. Tu te souviens de ce pas ? Tu n´y arrivais pas. Faut partir du pied droit comme ça. Excusez-moi, messieurs mesdames : C´est Rosy, c´était ma femme. Elle était dans mon numéro, C´était, quoi, un duo. Elle dansait comme personne. C´était nous, Rosy and John, Mais la vie... Mais la vie...
Mais la vie...
Depuis que t´es partie, la maison a grandi, tu sais. Pour deux, c´était petit, mais pour moi ça suffit, tu sais. J´ai appris la cuisine : le sandwich aux sardines, c´est bon. Et je change de chemise quand je change de chemise, pardon. Histoire de rigoler, j´suis pas privé, tu sais. Tiens, dimanche avec Gaston On a fait des cartons, bon bon, c´est bon. J´ai gagné plein de joujoux alors, Et toi, toi t´as une veine de coucou. Ce qu´il est rigolo, salaud ! Excusez-moi, messieurs mesdames, C´est Rosy, c´était, ma femme.
Elle était dans le numéro, C´était, quoi, un duo. On s´aimait comme personne. C´était bon, Rosy and John, Mais la vie, c´est la vie, et la vie...
Paroles: Maurice Vidalin. Musique: Gilbert Bécaud 1964