Quand on est seul sur son étoile Et qu´on regarde passer les trains Quand on trinque avec des minables Qu´on dort avec des "moins que rien" Quand on ré-écrit à sa mère
Et qu´on pense aux économies Quand on invente des prières Pour des Bon Dieu de comédie
C´est qu´on a besoin De quelqu´un, de quelque chose Ou d´un ailleurs Que l´on n´a pas, que l´on n´a pas C´est qu´on a besoin De quelqu´un, ou d´un amour Ou bien d´un copain Que l´on attend depuis longtemps
Quand on est seul sur son étoile On ne voit pas le temps courir On est au chaud et l´on s´installe Comme un cheval qui va mourir Quand on raconte son enfance
A des gens qui n´écoutent pas Quand tu te fais beau, c´est dimanche Et qu´après tout tu ne sors pas
C´est que tu as besoin De quelqu´un, de quelque chose D´un quelque part Que tu n´as pas, que tu n´as pas C´est que tu as besoin De quelqu´un, ou d´un amour Ou bien d´un copain Que tu attends depuis longtemps
Quand on est seul sur son étoile Y a des fois des coups du Bon Dieu Et l´on est deux sur son étoile C´est idiot, mais on est heureux
On n´a plus besoin de quelqu´un De quelque chose, ou d´un ailleurs On s´en fout bien! On s´en fout bien!
Paroles: Maurice Vidalin. Musique: Gilbert Bécaud 1966