J’ai cru, j’ai cru comme une rivière Je suis tombé du lit, je suis devenu fleuve Comme une chanson, fleuve Comme une chanson, fleuve Comme une rivière, tout est si Terre à Terre
Dans notre chambre vide, inondée de lumière
J’ai plu, j’ai coulé à flot Sans sanglot, j’ai suivi, le cour et je rue, vers le bout de la Terre Et les milliers d’oiseaux, de tes promesses en l’air Tu finiras, tête à bras ouverts A te jeter dans les bras, jeter dans les bras de mère Tu finiras, tête à bras ouverts A pleurer des rivières, à pleurer des rivières Tu finiras, tête à bras ouverts A te jeter dans les bras, jeter dans les bras de mère Tu finiras, tête à bras ouverts A pleurer des rivières, pleurer des rivières Pleurer des rivières
Je dis toutes les paroles Je fais toutes les prières Et toi tu révisais ? de poussière
Alors je ère, en prenant de grands airs Et je traîne sous les ponts Comme traîne toutes les rivières Je ère à Gare de l’Est vers Des torrents de ? et déchirants de ? J’ai cru, comme une rivière Que mes bras morts pardonnent à tous ces coeurs de pierre Je suis, je suis mon estuaire Si je te tends le bras Ne crois pas que j’espère
Tu finiras tête à bras ouverts A te jeter dans les bras, jeter dans les bras de mère
Tu finiras, tête à bras ouverts A pleurer des rivières, à pleurer des rivières Tu finiras, tête à bras ouverts A te jeter dans les bras, jeter dans les bras de mère Tu finiras, tête à bras ouverts A pleurer des rivières, pleurer des rivières, pleurer des rivières