[Grand Corps malade & Gaël Faye] -Mais après ouais pourquoi pas. - Ouais - Mais en terme d´apéro, j´trouve pour moi c´est le truc. C´est pas pareil tu vois que les cacahouètes grillées
- Ouais, Ok, ouais ça m´va moi. Ouais tu sais c´est bien comme ça. Putain 15 minutes le bus là, ça dure un plombe - Ouais - Ben il est dans son coin - ou p´t´être sur des Chipsters, excuse moi j´suis un peu - Ouais
[Grand Corps Malade] Un air fredonné dans sa chambre ou bien sous un abribus Les mots qui s´invitent et s´inventent, pas besoin de beaucoup plus Appelle ça de l´art brut, de l´art sauvage, appelle ça de l´art nu Quand ta scène est un champs, un voyage ou un banc au bout de l´avenue
[Gaël Faye] Un banc au bout de l´avenue devient un désert ou lagune Enfant de la lune ou de la rue, bal poussière mélopée du bitume Nos voix traversent l´espace, les frontières imposées Des mots claquent dans l´air en tonnerre, pour ne jamais retomber
[Grand Corps Malade] Pour ne plus jamais retomber dans nos plus mauvais travers Rester dans la vraie vie ancrés, oublier les métavers Se satisfaire de très peu et voir ce que l´on devient
Regarder le vrai dans les yeux et n´avoir besoin de rien
[Gaël Faye] N´avoir besoin de rien sauf de mes rimes et de mes frères de plume On se détache de tout, donc on ne perdra plus Retirer l´armature, relier nos coeurs, nos esprits, nos âmes Autour d´un verre ou d´un feu, d´un arbre à palabres
[Grand Corps Malade] D´un feu, d´un arbre à palabres, d´un jeu, d´une flamme bavarde Un vieux retard de ses larmes, une oeuvre d´art se balade Une oeuvre d´art innocente qui nait d´un esprit ignare
Une lumière incandescent issue d´un souffle oratoire
[Gaël Faye] Issue d´un souffle oratoire, au commencement était la parole J´effleure des bouquets de prose aux mélodies corolles Je chantonne des gospels de l´âme pour de grands enfants tristes Il est l´heure, messieurs, mesdames, que nos poèmes rentrent en piste
[Grand Corps Malade] Que nos poèmes rentrent en piste même s´ils ne trouvent pas d´oreilles Ils auront toujours le mérite de s’élever vers les soleils
Vers les soleils et les lunes qu´ils auront eux-même inventés Ils se créeront leurs propres routes se sentant toujours indomptés
[Gaël Faye] Vers les soleils et les lunes qu´ils auront eux-même inventés Ils se créeront leurs propres routes se sentant toujours indomptés
[Ben Mazué] J´te connais toi t´es souvent triste, J´te connais, t´es tout l´temps tendue Laisse aller les pensées qui brisent ton moral Pour l´instant regarde moi Et jusqu´à c´qu´on soit séparé Rejoins moi sur cette chorale
J´te connais toi t´es souvent triste, J´te connais, t´es tout l´temps tendue Laisse aller les pensées qui brisent ton moral Pour l´instant regarde moi Et jusqu´à c´qu´on soit séparé Prend l´instinct qui reste en toi Rejoins moi sans rien présager
Pour l´instant regarde moi Et jusqu´à c´qu´on soit séparé Prend l´instinct qui reste en toi Rejoins moi sans rien présager
J´ai besoin de rien ouais j´ai tout donné Je vois au loin la vie qu´j´ai rêvée Je suis sur demain je vais la trouver, Je vais la toucher cette vie je promets
J´ai besoin de rien, je vais tout donner Le mauvais chemin tout recommencer J´ai besoin de rien J´ai besoin de rien J´ai besoin de rien J´ai besoin de rien
[Grand Corps Malade, Gaël Faye & Ben Mazué] Des mots éparpillés Quelques papiers Pour me ??? Sur le papier Pour les maquiller Et les marier A la voix qui est A la moitié Et les étaler
Puis du papier Et puis c´est ça qui est L´outil manié Comme un brasier Pour nous raviver Pas rassasiés Pour s´extasier Pour m´extasier J´ai besoin de rien Pour m´extasier J´ai besoin de rien Pour m´extasier J´ai besoin de rien
J´ai besoin de rien J´ai besoin de rien J´ai besoin de rien J´ai besoin de rien