Il y a des feuilles qui tombent et qui annoncent l’hiver Il y a pas beaucoup de monde tout est presque désert On croise quelques chiens qui promènent leur maitre
On voit quelques lumières aux travers des fenêtres C’est la fin de l’automne et c’est le froid qui règne Les parcs sont monotones les réverbères s’éteignent Les enfants surement lentement se réveillent On est bien mieux au lit quand y’a peu de soleil
On est dimanche Et y’a toujours ton vent qui se perd dans mes branches Toujours ton souvenir qui revient tout recommence Toujours mon coeur qui lentement retourne en enfance Sans résistance
On est dimanche Et c’est le jour où ma douleur prend sa revanche Moi qui croyais avoir mérité sa clémence La voila à grands coups de larmes et de violence Quand ton absence
On est dimanche Et j’ai le manque de toi qui tombe en avalanche Car tu m’as pas quitté tu peux me faire confiance Y’en a des nuits où je dors pas dans tes silences Sans ta présence
T’es mon dimanche T’es mon cri sourd qu’on n´entend pas, mon mal de hanche T’es le pourquoi je ne souris qu’en intermittence T’es comme une béquille, comme un poids, comme une carence Ma décadence
T’es mon dimanche Jamais de hauts plus hauts que les bas, t’es ma vie blanche Je voudrais tellement que tu sois là, dans mes confidences Tu vois ma femme et mes enfants, mes bouts de chances Mes insouciances
Il y a des feuilles qui tombent et qui annoncent l’hiver Il y a pas beaucoup de monde tout est presque désert On croise quelques chiens qui promènent leur maitre On voit quelques lumières aux travers des fenêtres