On déguste la vie A la petite cuillère Comme un bon gros plat de merde Nos frères bêtes à chagrin Traînent leurs sacs de misère
Sous l´œil des actionnaires
La complaisance du silence N´arrache plus aucune larme La revanche de la sueur A déposé toutes ses armes
Le monarque absolu N´épargne rien ni personne Du haut de son arrogance Entre l´aigle et la foudre A l´ombre de sa couronne Il cire ses ordonnances
La complaisance du silence N´arrache plus aucune larme La revanche de la sueur A déposé toutes ses armes
Alors on ferme nos gueules Le capital est assis dessus Avec son gros cul seul Et toutes la poussière de nos rues
Je suis mort de froid Dans mon confort intérieur Je suis mort de honte Dans un corps qui m´autorise tout Je suis mort d´ennui En été comme en hiver Je suis mort de peur