Journée comme les autres, tout est en désordre, shooté dans l´décor Tous étouffés dans tes tours où t´es r´douté quand t´es fort
Manque de flouze et pensées gores, la vie va vite quand tu fatigues Tu t´imagines que c´est tragique, c´est moins tragique que quand t´es mort J´me prends la tête, j´sais bien qu´j´aurais pas d´Prix Nobel C´est pas qu´j´m´inquiète mais j´ai des dettes, j´suis pas en mode "pa ni pwoblèm" En plus de ça, j´ai mal au ventre, j´ressens comme une sorte de boule Qui s´balade vers l´estomac, à chaque fois qu´une porte s´ouvre J´suis sous pression, j´ai mes raisons quand j´vois c´qui s´passe à la maison Toutes les saisons, maman pète un câble, il enchaînait les liaisons J´suis réaliste : y´a très peu d´gens qui s´épanouissent
L´effet d´la tise me tétanise et y´a plus rien qu´j´idéalise
Enfumés toute l´année, se détruire pour planer Au milieu d´une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu´on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Enfumés toute l´année, se détruire pour planer Au milieu d´une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu´on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané
Laisse-moi te dire un truc, il se passe de vilaines choses
De la Caravelle au Luth, des Pablo à la cité Rose Les mecs sont sans pitiés, se butent entre eux, faut pas faire le bout-en-train Ils fument entre eux, chutent entre eux, au placard, t´en a tout l´temps un Et les daronnes spectatrices et attristées On traîne la nuit, elles s´lèvent à six parce qu´au boulot faut rappliquer Et j´fais pas zehma la cité, j´y habitais mais j´mangeais bien Pas trop con mais j´me doutais qu´j´deviendrai pas un grand médecin J´suis chaud là, j´peux rapper toute la nuit si j´veux J´suis perché dans la milky way en train d´préparer dix mille skeuds J´fais pas du rap, j´fais un truc qui mets des baffes
Schizophrène avec un mic, j´me dédouble et j´fais mes backs putain
Enfumés toute l´année, se détruire pour planer Au milieu d´une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu´on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Enfumés toute l´année, se détruire pour planer Au milieu d´une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu´on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané
Y´a toute une jeunesse dans mon cas, là, ils peuvent pas fermer les yeux
Un truc de malade, ils nous baladent, nos adversaires c´est les bleus La rage et la fierté, les deux, on apprends à vivre avec MasterCard peuvent rien y faire, c´est pas des trucs qui s´achète Du pognon, du flouze, du fric, des thunes, il m´en faut Du gros son, du groove, du style, des tueries dans l´flow J´fais ce truc depuis belle lurettes, ils croyaient qu´j´étais perdu mec Genre arrête de faire du rap et viens plutôt faire du zness´ Laisse tomber, j´te jure, j´suis pas voyou Mais quand les poulets passent, toujours l´envie d´balancer un caillou C´est pas la vida loca, j´suis toujours fidèle au poste
Un gros spliff, un local, posté, habillé beau gosse
Enfumés toute l´année, se détruire pour planer Au milieu d´une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu´on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané Enfumés toute l´année, se détruire pour planer Au milieu d´une ville où toutes les fleurs ont fané À croire qu´on est damné, condamné à ramer On rêve de quitter la ville où toutes les fleurs ont fané
On rêve de quitter cette ville ´neuve-la-garenne Car on est ivre entre les immeubles et la galère