Dans un milliard d´années-lumière Cet amour sera-t-il éteint ? Luira-t-il une vie entière ? Brillera-t-il jusqu´au matin ?
Cette étoile que je regarde Est déjà glacée aujourd´hui Ou tient-elle encore la garde Aux quatre temps de l´infini ? Ou tient-elle encore la garde Aux quatre temps de l´infini ?
Dans un milliard d´années-lumière Cet amour qui luit sans arrêt Aura brûlé force et matière Qui ne connaîtront plus d´après
Et le sort disperse les masses, Rougissant les bleus et les verts Balayant les corps qui se cassent Aux quatre vents de l´Univers Balayant les corps qui se cassent Aux quatre vents de l´Univers
Dans un milliard d´années-lumière Sera-t-il question de toujours Comme aux siècles où roulaient naguère Les météores de l´amour ?
Quelque part, dans la galaxie Sont blottis les tièdes, les nus Que pèsent leurs souffles de vie Aux quatre sangs de l´inconnu ? Que pèsent leurs souffles de vie Aux quatre sangs de l´inconnu ?
Dans un milliard d´années-lumière Cet amour sera-t-il éteint ? Luira-t-il une vie entière ? Brillera-t-il jusqu´au matin ?