[Hayce Lemsi] Grosse pointure ou grosse pourriture, soirée mondaine, tout l´monde est bourré d´thune Ils respectent même pas la nourriture alors que pour elle certains pourraient tuer
J´vois les cochons s´gaver de confiture, quand de pauvres aigles au sol inachevés D´un anniv´ sans gâteau ni confettis, sans histoires près d´la lampe de chevet J´ai fait du mal et j´ai payé chère, fait d´la prison, perdu des proches Chez moi tout est noir poto même l´humour, j´suis p´t´être le successeur de Desproges Ramène boissons, brochettes à la tess, on viendra quand même t´embrocher la cuisse Malgré ça j´accuse le système d´avoir fait de nous des artistes capitalistes On a qu´notre misère à proposer, des gauches droites pour s´imposer Ouais, juste avant d´imploser, misérable [diner?], j´dors chez Causette J´aime tellement les femmes que j´en veux plusieurs, tellement l´million qu´j´en veux plusieurs
Une chance on en a qu´une seule, j´tire pour la mif´, qu´un frère et qu´une sœur C´est qui cette pétasse dans mon king size ? J´me rappelle même pas d´la nuit passée Gros j´suis dépassé, comme dirait Moha : "Le passé s´est mal passé" Les chaudasses patientent près du patio, c´qui m´fait tenir c´est ma passion J´sais qu´un d´ces quatre une balle dans ma cabeza, j´donnerai pas un du ratio Ça déchire le cœur d´casser tête-à-tête avec son gars sûr Nos sœurs sont en pleures, nos mères sont en pleures, tant pis, la fierté prendra l´dessus J´suis un nerveux qui veut pas trop parler, chez nous les bonhommes sourient à la vie C´est le plus gentil qui t´baise ta grand-mère, t´expulse de ton propre navire
Frère Lumières, y a toujours l´inspi, c´est nous qui donnons les cours à l´instit´, coucou En promenade collective la SPIP m´a dit : "Je n´en ai pas vu beaucoup" J´ai le cœur de Goku, je n´porte plus d´or au cou J´n´achète jamais de Dior aux keh, j´passe de Chivas à Mont Roucous J´ai peur de partir incrédule, rater l´3asr comme un faux J´sais qu´l´État nous manipule et qu´jsuis juste un détenu qui paie ses impôts Avant d´respecter des certifiés qui vont t´négliger sur Insta T´es le premier rôle de ta propre vie, t´es ta propre star
[Volts Face]
J´crois bien qu´c´est l´heure de quitter la street, la vie c´est court, la vie c´est rapide J´suis dans l´bus, j´colle ma tête à la vitre, tous les jours j´me bats, j´prends pas la fuite J´ai peur de faire du mal à mes frères, mon père, ma daronne, c´est mes repères J´suis solo, dans ma tête c´est la guerre, qui viendra m´sauver quand j´serai à terre ? Donc à c´qu´il parait tu nous envie, parait qu´toi tu rêves d´être une reusta Tu sais pas c´que j´serai prêt à donner pour retourner dans l´anonymat Ils m´demandent c´que ça fait d´être heureux, j´leur réponds qu´j´en ai aucune idée J´préfère être inconnu sur la piste que d´prendre des photos dans l´VIP Honnêtement, j´vais t´dire la vérité, j´comprendrai jamais la musique
On parle un peu trop des rappeurs, on parle pas du public hypocrite Parce qu´il t´félicite à tes débuts mais t´crache dessus avec les années Suffit d´une seule erreur de parcours et tu deviens l´rappeur le plus blâmé Quand j´croise tous les nouveaux rappeurs, ils m´considèrent comme un ancien "Mon re-frè est-ce que tu rappes encore ? Mon re-frè dis-moi qu´est-ce qu´tu deviens ?" J´ai pas changé, j´suis toujours le même, avec Hayce j´sors album en commun La vie continue et j´ai appris, va leur dire que j´suis jamais parti