Ali Mout Waqef, je ne fais qu´passer, je déverse la lean et j’effrite la fleur Pour éviter d´imploser, j´mène une vie d’vampire et je griffe la feuille
Impossible que j´passe aux aveux, si j´récidive, j´fais la passe au baveux J´suis pas du genre à baver, déblatérer pour enterrer tous mes bikows, par intérêt, j´fais du mal aux braves Commun des mortels les rend tellement frêles car l´avenir m´effraie car les démons les freinent On n’est pas à plaindre, frère, les démunis s’taisent, tu pleures [pauvre] c´était d’avoir des lunettes Fred Musulmans pratiquants mal vus d´la Chine au Vatican Crise identitaire pousse les jeunes à devenir narcotrafiquants S´calibrer, se ganter, faire le mal et banquer, l´âme est dentée De la lame édentée puis le tremblement d’terre t´emmène à la Santé, Fleury, Fresnes, Sarrant
Ça rentre en cellule le cul chargé d´shit, hesses de la fouille le sait Fouille surprise, dix heures du mat, fils de pute, j´suis en train d´pioncer Pardonne-moi, mon amour, j´ai pas assez été là, euros, dollars pour essuyer tes larmes La tête dans les octaves, la nuit dans les étoiles, sens dessus-dessous, faisait l´amour en horizontal Raison d´haïr ou d´tout détruire c´que j´ai construit autour de moi Tu penses avoir gagné la guerre mais la gloire n´est qu´un Cheval de Troie, regarde-moi Les pompes sur une main, la peine sur un pied On s´pense surhumain mais c´est qu´du papier Les gyros qu´t´entends, c´est pas les pompiers, bourbier Aux frères enfermés, j´souhaite bonne année