Crise de nerfs optiques, hectolitres d´érotisme Des abysses de ton spleen à la cime de mon spliff Crise de nerfs optiques, vise les mots glisser Des recoins de ton vice à la pointe de mon Bic
Voyage abyssal sous mon tapis sale Où résident des acariens aquatiques, de la marie-jeanne Pour asthmatique, et des farines animales Est-ce admirable, fantastique ou simplement minable ? Cannibale était cette femme qui dans la chaleur estivale Dévorait des yeux mes parties génitales Amical était son mari pâle, j´étais en terminale Et citait à voix haute des paragraphes des Misérables et Germinal La mort est un mal inguérissable, bien que périssables Nos corps restent désirables, as-tu kiffé cette kissline ?
J´aime les montagnes et les porte-cigarettes russes J´crache des postillons enflammés et pisse à l´arrêt d´bus Mon bateau ivre tangue quand j´parle aux livres tendrement J´ai introduit le Parthénon dans mon appartement Visite mon cabinet de curiosité J´y déride des pruneaux, y cultive l´animosité
Crise de nerfs optiques, hectolitres d´érotisme Des abysses de ton spleen à la cime de mon spliff Crise de nerfs optiques, vise les mots glisser Des recoins de ton vice à la pointe de mon Bic
Quand j´regarde tous ces photos-portraits Harcourt
Mon cerveau crée des partouzes entre Casta, Cotillard, Bardot, Gainsbourg J´accours pour savourer les seins chauds des nymphos Et dans mon estomac, hurlent des gargouilles J´barbouille de cirage des visages de barbouze Parcours des mirages, chatouille des pirates craspouilles Voici le journal d´un fou décapité sans un sou Ça sent le roussi sous ta moumoute ´Che-lou´ comme Borat, je bouffe au do´-Mc, me saoule comme Socrate J´étouffe estomaque et troue vos thorax, je couve des cloaques Secoue le zodiaque, les poules à peaux mates, les louves à gros sacs Les moules à peaux grasses, je joue l´automate, le clown, acrobate
Me fout des obstacles, écoute des sonates Je groove, c´est "so fat", et tous ces mots claquent C´est flou, c´est opaque, fou, démoniaque Rouge et jaunâtre, au goût d´ammoniac, du coup, tes os craquent L´antipop est une passoire qui filtre Mes consonnes aiguisées comme les hachoirs d´un sinistre abattoir J´aime les rimes picturales, c´est addictif, tu râles Tu frises la crise de nerfs optiques, c´est la vie qui m´tuera
(x2) Crise de nerfs optiques, hectolitres d´érotisme Des abysses de ton spleen à la cime de mon spliff
Crise de nerfs optiques, vise les mots glisser Des recoins de ton vice à la pointe de mon Bic