J´te scalpe avec un pin´s rouillé, que veux-tu... J´dois m´fabriquer un blouson en cuir chevelu Quand j´écris, j´réfléchis jusqu´à c´que je sue
J´humidifie des filles nues, toi, t´essuies des refus T´as trouvé refuge dans la résine de cannabis Tu fais mine d´être anarchiste, tu déprimes des dizaines D´érudits psychanalystes. Mes propos cathartiques Créent des cataclysmes ; recolle tes neurones à l´aide de patafix J´t´écartèle en douceur, j´bois à toute heure C´qui fait le bonheur des plus grands soupeurs En bon YouTuber, j´ai de douteuses coutumes ; File-moi le code WiFi ou tu meurs J´touche la cime avec le bout d´ma pine Pendant que toute ta troupe tapine. J´gagne sur toute la ligne ; L’âme du Saïan Supa Crew m´anime Mon rap est beaucoup trop frais, coupe la clim´
Prends-donc un bon p´tit rail en haut du Mont Sinaï Aociz s´occupe du sound-design Voilà qu´la faim m´tiraille, vite, faisons ripaille Comme Godefroy de Montmirail J´enduis mon corps de graisse d´oie et de venin, lèche-moi J´te remonte le moral et les bretelles, c´est un exploit J´repense à ma mère qui, chaque matin, m´disait : "Lève-toi" Aujourd´hui, c´est ma fille qui me crie : "Papa, réveille-toi !" J´rêvasse dans une crevasse Ressasse le passé en attendant la fonte des glaces J´bois du sang d´jedi puis fais le grand écart :
Un pied sur le Pont Neuf, l´autre sur le Pont des Arts Avec les mots, je suis assez soigneux Je les fais tous briller avec mon flow soyeux À une époque, j´étais bien plus joyeux ; ça y est, j´parle comme un vieux Mais ne m´appelle pas "Monsieur"... appelle-moi "Dieu"