Je te salue seigneur, du fond de l´inutile À travers la tendresse de mes cauchemars d´enfant Que calment des espoirs, de mon bonheur tranquille
Et la sérénité de mon joyeux néant
Et je m´en vais ce soir, paisible et silencieux Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux Oui je m´en vais ce soir, paisible et silencieux Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux Oui je m´en vais ce soir
Pendant que mes ennemis amnistient leur conscience Que mes anciens amis font tomber leur sentence Les citoyens frigides tremblent dans leur cervelles Quand les clochards lucides retournent à leur poubelle
Et je m´en vais ce soir, paisible et silencieux Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux Oui je m´en vais ce soir, paisible et silencieux Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux Oui je m´en vais ce soir
Je te salue seigneur, du fond de tes abîmes De tes clochers trompeurs, de tes églises vides Je suis ton cœur blessé, le fruit de ta déprime Je suis ton assassin, je suis ton déicide
Et je m´en vais ce soir, paisible et silencieux Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux Oui je m´en vais ce soir, paisible et silencieux
Au bras de la première beauté vierge tombée des cieux Oui je m´en vais ce soir