Les joyeux éboueurs des âmes délabrées Se vautrent dans l´algèbre des mélancolies Traînant leurs métastases de rêve karchérisé Entre les draps poisseux des siècles d´insomnie Ça sent la vieille guenille & l´épicier cafard
Dans ce chagrin des glandes qu´on appelle l´amour Où les noirs funambules du vieux cirque barbare Se pissent dans le froc en riant de leurs tours
J´ai volé mon âme à un clown Un cloclo mécanique du rock&roll cartoon J´ai volé mon âme à un clown Un clone au coeur de cône du rêve baby baboon J´ai volé mon âme à un clown
Je rêve d´être flambé au dessus du vésuve & me défonce au gaz échappé d´un diesel À la manufacture métaphysique d´effluves Où mes synapses explosent en millions d´étincelles Reflets de flammes en fleurs dans les yeux du cheval Que j´embrasse à Turin pour en faire un complice
Ivre de prolixine & d´acide cortical Je dégaine mon walter ppk de service
J´ai volé mon âme à un clown Un cloclo mécanique du rock&roll cartoon J´ai volé mon âme à un clown Un clone au coeur de cône du rêve baby baboon J´ai volé mon âme à un clown
Bien vibré bien relax en un tempo laid back Rasta lunaire baisant la main d´oméga queen Je crache dans ma tête les vapeurs d´ammoniac D´un sturm und drang sans fin au bout du never been Fac-similé d´amour & de tranquillisants Dans la clarté chimique de ma nuit carcérale Je suis l´évêque étrusque, un lycanthrope errant
Qui patrouille dans le gel obscur de mon mental
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