Elles se caressent en m´ignorant Moi qui les mate en me noyant Elles sont si belles Et si troublantes Si profondes aimantes émouvantes
Sous l’œil de la lune en épure Leurs ombres au bord de la piscine Ondulent avec leurs chevelures Brûlant d´une féerie libertine Leurs lèvres tremblent et se bousculent Dans un grave et léger baiser Tandis que leurs doigts manipulent La soie de leurs seins dégrafés
Elles se caressent en m´ignorant Moi qui les mate en me noyant Elles sont si belles Et si troublantes Si profondes aimantes émouvantes Une main sur le ventre de l´autre Elles goûtent au satin de leur peau Sans que leur désire ne se sauve Ne se perde au bout de leurs mots
Elles ont la grâce et l´élégance Fragile de la peinture flamande Et je contemple le silence Des nuits de Mytilène island
Elles se caressent en m´ignorant Moi qui les mate en me noyant Elles sont si belles Et si troublantes Si profondes aimantes émouvantes
Elles se caressent en m´ignorant Moi qui les mate en me noyant