[Hugo TSR] Dans ma tête c´est un micmac comme la rythmique d´un mauvais beatmaker Le mal habite mon corps, c´est bien plus dur quand t´as pas mis d´make-up
T´as pas rempli nos têtes j´veux quitter l´Nord en millionaire Des idées d´fous mais sans les sous ça dépasse pas le stade embrillonaire Ce soir j´jète mon diplome, mes professeurs j´les insulte On est plus qu´trois en fin d´soirée, moi mon verre et l´instru On peut pas s´lever tôt, dans nos verres d´eau on fout un fond d´anis Paraît qu´Paris c´est beau, chez moi c´est glauque comme sous les ponts la nuit Dur d´avoir le sourire, ici c´est rare les concepts trop longs On rappe sur les grands concertos et on s´embrouille parce qu´on s´aime trop Pour toi la drogue c´est du ciné, tout l´monde le fait donc tu t´y mets
L´horloge interne est bousillée, 4h du mat´ l´heure du dîner Réveil d´une ville, 10 heure du mat´ toujours en vie J´vois tout ces gens qui vont au taf, moi j´vais au lit mais j´les envie Pas m´réveiller c´est ma hantise, j´coupe ma té-fri à ma meilleure Dunhill Toute la nuit sous peufra, mon daron pense que j´suis veilleur de nuit
[Tragik] J´remets les pendules à l´heure, en rentrant à 6 du mat´ Les fils du diable sont de retour et crient plus fort qu´le bruit d´une arme Pardonnez-moi mais ma bouteille vaut plus cher que l´prix d´une âme
On cueille la maille pas l´fruit des arbres, mes frères s´lèvent que pour l´tribunal On vit pas aux mêmes horaires, on a pas l´cul dans l´même wagon On s´couche trop foncés (??) habillés quand ton daron s´lève pour l´charbon Une fois qu´les lampadaires s´éteignent, j´me renferme dans mon cercueil Et dès qu´la lune est dans l´secteur, j´repars pour t´arracher l´coeur Ca fait tic tac dans ma tête, mon corps frôle la crise de foie Faut qu´on boit à midi pile, d´façon on peut pas vivre deux fois J´me lève tard et j´me couche tôt, j´vomis sans être malade Faut qu´mon horloge soit à l´heure, fais tourner ton zetla hash
[Hugo TSR] Pendant qu´les gueuches négocient l´crack, j´m´égosille grave on voit trop d´choses qui fâchent Repliés sur nous-mêmes, j´vois la jeunesse comme un champ d´roses qui fannent Un sbar et une bouteille, mais bizarrement on devient tout sec On est feignant on roule la nuit, on a l´train d´vie d´un train couchette On fait parti des barges, des vampires dont Paris s´débarrasse On boit comme des parrains on saute souvent mais pas comme les paras´ J´me mets à douter, j´vais arrêter j´l´ai sûrement dit J´suis comme un routier, le manque de sommeil est sur mon disque
Sous les réverbères des p´tites tasspés des brigadiers des Picasso des piques-assiettes Ca vend l´sommeil à prix cassé Marre d´être pris à l´essai j´passe pas ma vie à m´caresser Même assomé j´trouve pas l´sommeil et pourtant j´demande qu´à rêver
[Tragik] J´vis sans cesse en décalage avec une horloge qui s´dérègle Ou lors qu´t´aiguises tes rêves, où les troupes de kisdés reignent Il fait plus chaud à minuit qu´à midi en plein été Impossible de régler l´temps et mon coeur le pénétrer
J´espère qu´un jour on s´fera la belle, sur une planète lointaine
Mais on marche sur des fournaises, et on essaie d´pas être wanted A la poisse fidèle ailier, on a pas l´temps d´être militaire On enclenche la marche arrière, et on déterre le minitel J´calcule plus l´bien et l´mal, le jour, la nuit, les chiens, les femmes, les tours d´magie J´ai pas d´Rolex quand les khos m´laissent c´est qu´j´sais plus quelle heure il est J´crois qu´j´divague, mon destin sera jamais colorié J´suis fonce-dé et décalé, tellement qu´des fois ca nique ma Lead T´es pris d´panique dans un trou noir, plein d´hommes d´affaires sans kit main libre
Ecoute les cris d´mes Sayan qui sont en décalage horaire
Avec le regard de l´enfer devant c´que les gars lâches osent faire