Les mains devant les yeux, dans cette vie c´est l´inertie C´est si facile de dire "J´t´emmerde" mais j´arrive pas à dire "Merci" Cite-moi ta chanson préférée, je t´répondrai "elle est pourrie celle-ci"
Bah oui, j´arrive bourré, façon Boris Eltsine Offensif et trop fâché, on sait plus trop c´qu´on dit Les yeux cachés, je crache mes entrailles dans le bureau d´Fonzie Merci pour les conseils, t´es gentil, reste tranquille, je reste en piste Faudrait que j´enquille mais tant pis, ouais l´temps file J´achète mes rêves et mes t-shirts en lot, prêt à faire l´grand saut Les anges et moi, on flirte en haut, la nuit, je me fais peur dans c´rôle Je suis pas d´entre eux, "Pah pah pah !" ça rafale Moi je suis l´garçon qui fume des fleurs comme dans la chanson d´Barbara En fond, j´entends un son des Têtes raides, j´attends le destin, c´est p´t-être bête
Le plan est incertain, j´mise ma vie sur un check-raise J´roule à fond sur un tapis, j´m´enfonce, j´me confie à la feuille Dans un carton, allons, allons, j´avance à l´aveugle
J´sens qu´le vent tourne, mais j´entends l´tout Là c´est mon tour, j´préfère rester sur le banc d´touche Tout s´écroule, la Terre entière sent la banqueroute Les mains devant les yeux, pour pas r´garder en-d´ssous J´sens qu´le vent tourne, mais j´entends l´tout Là c´est mon tour, j´préfère rester sur le banc d´touche Tout s´écroule, la Terre entière sent la banqueroute
Les mains devant les yeux, pour pas r´garder en-d´ssous
J´compte les victoires, on verra plus tard pour les pertes J´roule des perf´, j´coupe des têtes, personne me f´ra la courte échelle (bah non) Mais l´arbre a son caché, tous les organes vont craquer T´façon, les corps seront drapés, j´regarde déjà le monde après Climat tendu, trop d´inattendus dans mes drôles d´aventures Tu sais qu´on a les crocs, le blase du crew en gros sur la d´vanture (TSR) Dans mes travers comme quand j´avais ni pe-cli, ni pochette Mes yeux s´affaissent, une dernière ´fonce avant la nuit prochaine
Le temps manque, ici il m´faudrait bien dix vies Celle-ci, c´est une partie d´cache-cache dans laquelle j´compte à l´infini J´capte un souvenir en plein soupir, j´suis un touriste dans c´train pourri J´ai plein d´oublis, j´reste insoumis, pas b´soin d´toubib, j´suis bien sous weed J´me maintiens, pendant qu´ils disent que j´deviens dingue J´noie mes souvenirs, la nostalgie d´un chef indien Les saisons passent à Paris, être aigri, c´est pas une question d´âge L´humain est naïf donc y a Marine dans les sondages Ça pue l´naufrage, aucun soldat ne nous sauvera Ici ça passe d´une gare à l´autre comme un migrant qui goute au crack
Content d´pas être devant, quand la destination c´est l´précipice Ça sent la propagande à chaque fois qu´la presse s´immisce À la télé, ça parle milliards, mais y a personne pour dépanner Tout l´monde triche, même quand tu ries, j´vois des coupures sur ton poignet On a tous charbonné, on s´ra tous harponné Vu mes cernes, on pourrait croire qu´j´porte un masque japonais Assommé, les yeux bandés comme la justice Abusif sont les discours quand ils osent dire que y a plus d´fric J´me resserre à boire, j´repartirai avec des tonnes d´histoires Face à l´avenir, j´me cache les yeux car plus personne n´y croit
J´sens qu´le vent tourne, mais j´entends l´tout Là c´est mon tour, j´préfère rester sur le banc d´touche Tout s´écroule, la Terre entière sent la banqueroute Les mains devant les yeux, pour pas r´garder en-d´ssous J´sens qu´le vent tourne, mais j´entends l´tout Là c´est mon tour, j´préfère rester sur le banc d´touche Tout s´écroule, la Terre entière sent la banqueroute Les mains devant les yeux, pour pas r´garder en-d´ssous