Est-ce qu´on passera l´hiver ? J´entends leurs balivernes Porté par l´ivresse, j´allume un cône sur un quai d´Paris Est Normal d´être fataliste, pas besoin d´une guerre pour devenir alarmiste
(Regarde l´avenir) J´crois qu´les S.D.F. sont les plus à l´abri C´est de plus en plus cheum, j´vois les p´tits dépistés Devenir l´ennemi des kisdés, charbon même si t´es pisté J´juge personne, j´m´occupe de moi, j´ai pas leurs dossiers En garde à vue, y en a qui boîtent, mais y a pas de Keyser Söze En cas d´charbon, tu dis "okay", tu peux quand même finir fauché Des rivières de larmes quand c´est les balles qui font des ricochets Violence de la BAC, j´essaie de temporiser Bande de connards, j´préfère m´voir en clochard qu´en policier J´veux pas finir en cage, j´attends pas la fin pour m´lever
Pour avancer, j´me plie en quatre comme un ton-car en W Malgré les grands thos-my, moi, l´présent, faut qu´j´en profite Nostalgique, dès qu´j´rembobine, j´ressens des crampes au bide Eh, à l´origine, j´suis juste venu gole-ri Pas l´quotidien d´une star (Moi, j´ai pas l´temps pour ces conneries) J´avance au coup par coup, loin d´ceux qu´agissent par mimétisme Pas d´la basse-cour, aucune d´faute de parcours parmi mes disques J´commets des délits, c´est vrai, cent-vengt sur l´périf´, c´est bête À l´heure où j´écris ces vers, la fumée est grise et verte Niveau son, tous les MC m´ont déçu
J´ai tagué le chiffre 1 sur un cube et puis j´suis monté d´ssus
Le monde régresse, la fin du mois d´un sans-emploi Faire du surplace, c´est devenu une fin en soi On reste OP, c´est la base, même dans l´froid Si on m´dit "Reste à ta place", c´est qu´j´me suis trompé d´endroit Le monde régresse, la fin du mois d´un sans-emploi Faire du surplace, c´est devenu une fin en soi On reste OP, c´est la base, même dans l´froid Si on m´dit "Reste à ta place", c´est qu´j´me suis trompé d´endroit
Ils veulent tous être blessant, ça joue les grands, c´est des plaisantins
J´représente tout l´monde, mais y a personne qui m´représente bien J´balance mes doutes et les têtes tournent en deux minutes Moi, j´pète tout quand eux simulent, j´les sème tous, j´suis demi-lune À ceux qui s´annulent, à ceux qui d´mandent pas d´aide On a des pensées noires, celles qui s´allument aux heures des lampadaires Un mental rare, besoin d´souffler, des fois, j´pars hiberner J´reviens dans les couloirs, j´tire à l´aveugle comme un fusil d´fermier J´avance dans l´noir, sans boussole, ni GPS J´peux disparaître comme les plaintes dans les bureaux d´l´IGPN Ce soir, ils tapent, ils t´ont suivi pendant six mois
D´un coup, t´entends : "Paw, paw", mais c´est pas l´nouvel an Chinois Le but, c´est d´rester en vie, personne ne veut l´rôle du gentil J´ai qu´une envie, c´est d´me barrer, là, j´ai l´moral d´un urgentiste J´fume la lemon, j´suis bien loin des effets d´mode J´ai l´regard dans les étoiles, j´rappe pour les OVNI et les morts Ils parlent réformes, des caméras dans tous les alentours Ils voudraient qu´j´vote mais quand ils rotent, ça sent l´vignoble et la langouste Des faux débats, en politique, c´est tous des lâches Des hauts, des bas, surtout des bas Pendant c´temps-là, ils votent des lois
Ça s´replie sur soi, tu t´en sors bien si tu dis rien Un jeune qui sait plus où il va, d´vient obsédé par d´où il vient Venez pas m´aider, laissez-moi mes idées sombres J´croyais m´élever mais c´est l´sol qui s´effondre
Le monde régresse, la fin du mois d´un sans-emploi Faire du surplace, c´est devenu une fin en soi On reste OP, c´est la base, même dans l´froid Si on m´dit "Reste à ta place", c´est qu´j´me suis trompé d´endroit Le monde régresse, la fin du mois d´un sans-emploi Faire du surplace, c´est devenu une fin en soi On reste OP, c´est la base, même dans l´froid
Si on m´dit "Reste à ta place", c´est qu´j´me suis trompé d´endroit