J´reste moi-même, les autres étaient déjà pris Ça s´déshabille pour faire l´actu, leurs vies dictées par des applis Si t´es pas beau, si t´es pas riche, on t´éradique
Faut démarrer une thérapie, tu veux mentir, bah c´est rapide et c´est gratuit Ça vit à la troisième personne, ça s´retouche sans vergogne Ils veulent tous avoir l´air riches, elles veulent toutes avoir l´air connes Et ça passe vite comme l´air heureux pour un selfie Garçons et filles, le regard vide, ils paraissent tristes malgré les filtres Dans la vraie vie, tout aussi froid, j´t´emmène un samedi soir Ça dit quoi ? Habille-toi, le trip en boîte finit en sale histoire Malgré les rires, tout est faux, ça d´vient ber-flam Ça joue les riches, ça l´est vraiment, moi j´m´en fiche de tous ces gens
V.I.P qui s´dilapident, j´vois qu´des dalleux dans un frigo Ça méprise les caissières mais ça s´déguise pour un physio Quand la fête est finie, c´est cyclique, ils redeviennent ces types radins La mine grise, ils paraissent si tristes au p´tit matin
J´pourrais en citer 1000, plaisirs tristes Tu perds des heures sur un passe-temps et la vie s´fige Chaque jour résonne comme un écho La solution d´un p´tit problème devenue la cause de tous les autres J´pourrais en citer 1000, plaisirs tristes Tu perds des heures sur un passe-temps et la vie s´fige
Chaque jour résonne comme un écho La solution d´un p´tit problème devenue la cause de tous les autres
Tu payes ton verre pour l´attendrir En t´marrant à sa blague, tu comptes la maille qu´il a d´vant lui Chaque jour t´es là, ça fait un mois, ça d´vient taré, tu viens d´plus en plus tôt T´es cramé, tu veux palper juste pour miser plus gros Tu gagnes peut-être pas, la vie stagne et perdure L´argent qu´tu mises, il compte pas à part quand il est perdu Jamais tu percutes, et la vie passe vite Tu ressens plus la faim, mais dans l´café, y a aucune vitamine
T´as vu ta mine ? Sale, t´as joué 1000 balles, plus à ça près Tu l´dis pas mais c´soir, c´est riz-pate, la santé passe après Tu les as tous zappé, t´as tous tes œufs dans l´même panier Photocopie d´photocopie, tu t´rappelles plus d´la s´maine passée À croire qu´on a du temps à perdre, c´est sans appel On s´tend la pelle, on met d´l´oseille dans un joint d´herbe et dans la ´teille Pas dans la tête, ça s´dégrade, mais qu´est-ce qui rend tous mes gars tristes ? À trop s´vider l´crâne, on va finir dans l´négatif Feuilles, shit et garettes-ci, mais déjà p´tit, j´voyais les grands
J´décolle et j´atterris jamais vraiment J´deviens un cassos´, envie d´bédave intarissable Appelle-moi "Old El Paso", j´te roule des joints plus gros qu´des fajitas Marie-Jeanne, j´l´emmène partout, toujours à bout Parfois, j´aimerais m´planquer dans l´mur comme les souris dans les cartoons J´compte les bulles, j´roule des joints, j´traîne dans l´coin Chaque année qui passe, et quelques rides en plus, et quelques rêves en moins
J´pourrais en citer 1000, plaisirs tristes Tu perds des heures sur un passe-temps et la vie s´fige Chaque jour résonne comme un écho
La solution d´un p´tit problème devenue la cause de tous les autres J´pourrais en citer 1000, plaisirs tristes Tu perds des heures sur un passe-temps et la vie s´fige Chaque jour résonne comme un écho La solution d´un p´tit problème devenue la cause de tous les autres