Il vivait au cœur de Paris Un peu timide un peu perdu
C’était l’oiseau le plus petit Le plus petit moineau des rues Ah ! Que j’aimais ce moineau-là Quand il chantait si fort, en bec Que de Pigalle, à pleine voix On pouvait l’entendre à Québec ! La, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la
Ah ! Que j’aimais ce moineau-là Qui se brûlait aux feux des rues A ces feux d’ombre et de lilas Qui font rêver tant d’inconnus (ues) Et chaque jour il était là Je l’écoutais, le cœur battant Mais j’avais peur un peu déjà De le voir mourir en chantant La, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la
De jour en jour un peu plus las A force de toujours chanter Malgré son courage et sa foi Un beau soir il s’est arrêté ! Tant de tristesse l’a suivi Mon tout petit moineau des rues Que bientôt l’ombre de sa vie Dans ma maison s’est reconnue… La, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la
Et l’ombre m’a dit tous les mots Que l’oiseau cachait dans sa voix Des jamais plus, des jamais trop Des larmes bleues sur mille joies ! Il a tout dit ce moineau-là Comment on pleure, comment on rit !
Comment il faut tendre les bras Et comment on s’aime à Paris La, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la
La, la, la, la, la, la, la, la, la, la, la Le bon Dieu ne m’en voudra pas La, la, la, la, la, la, la, la, la J’ai voulu prier pour une voix