Qui venait de l’étranger Cet homme Qui ne faisait que passer Les poings serrés et les poches vides Les pieds nus dans ses souliers Les yeux brûlés entre deux rides Par le soleil de l’été
C’était moi Oui cet homme c’était moi Oui cet homme c’était moi Le vagabond Le voyageur L’homme solitaire venu d’ailleurs
Cet homme Qui venait de ‘étranger Cet homme
Qui rêvait de s’arrêter Ne voulant plus se cacher derrière Sa gueule en barbelé Avant de mordre la poussière Voulait encore aimer
C’était moi Oui cet homme c’était moi Oui cet homme c’était moi La route longue A chaque pas Pour l’homme qui marche et qui se bat Car cet homme oui cet homme C’était moi car cet homme c’est bien moi