De changer de gouvernement Et tout le monde semblait content Quand parlant du ministère Quelqu’un les trouva gnangnan Et il n’en fallut pas tant Un coup de canon Un coup de clairon Un coup de piston Un coup de tromblon Écartez-vous les piétons
Voici les CABALLEROS Qui vont faire la guerre L’œil noir de colère Et l’allure fière Avec un petit coquelicot A la boutonnière Et en bandoulière
Un vieux banjo Y’a toujours sur le parcours Des gens pour crier « Ohé » On voit bien que ce ne sont pas eux Qui vont se faire tuer Y’en a même qui ont le culot Parfois de crier « Bravo » Et qui se planquent aussitôt Pourtant les CABALLEROS Rêvant de victoire S’en vont vers la gloire Comme des héros Mais quand le chef a dit « Il va y avoir du sang » Il y eu dans les rangs Comme un tremblement
Ils étaient partis dix mille
Mais à la sortie de la ville Ils étaient beaucoup moins que ça Ceux qui restaient pour se battre Paraissaient plutôt jaunâtres Le moral était bien bas Comme ça commence mal A dit le général Faut pas qu’on se cavale Ça la ficherait mal Préparons notre arsenal Mais tous les CABALLEROS Soudain se troublèrent On aime bien la guerre Mais sans adversaires Ils tremblaient comme des grelots Et dans la poussière Les plus téméraires Étaient sur le dos
On ne sait pas qui a tiré Mais tout le monde a dit « Ohé » Regardez ce maladroit Il va nous tuer Ceux d’en face encore moins chauds On tous répondu « Mollo » On veut pas mourir si tôt Et tous les CABALLEROS Comme leurs adversaires Soudains décidèrent Que s’en était trop Assez de carnage comme ça A dit le général Ouvrons le carnaval Ça ne serait pas plus mal Faisons donc danser nos femmes Jusqu’au lever du jour A bas les tambours