En me baladant pour prendre l’air sur les grands boul’vards givrés Un dimanche après-midi d’hiver pas très gai,
J’ai croisé des gens qui s’promenaient, leurs enfants trop bien coiffés, Et une fille très sage aux yeux baissés qui suivait
Toi prisonnière endimanchée T’étais dans tes p’tits souliers, T’avais l’air de t’ennuyer, Moi j’aurais voulu t’emmener T’emmener, te délivrer Pour t’aimer en liberté Ouh ouh ouh ouh ouh ouh
T’as levé les yeux tu m’as regardé Je t’ai reçue cinq sur cinq Tes parents ont bu à ta santé, toi tu trinques On ne sourit pas aux inconnus Ça n’est pas très comme il faut
Heureus’ment pour nous ils n’ont rien vu A bientôt…
Toi prisonnière endimanchée T’étais dans tes p’tits souliers, Je viendrai te délivrer…ouh… Moi je t’emmènerai danser Je f’rai tout pour t’amuser On s’aim’ra en liberté…ouh ouh…