Parfois, quand mon regard s’attarde, Sur vos beaux yeux caressants, Avec amour je les regarde, Car leur charme est si puissant ! Ils me pénètrent,
Et dans mon être, Je fais un songe troublant !
R : Vivre sans témoins Dans un petit coin, Tout doux, tout doux, Blottis à l’abri de tous les regards jaloux, Vous seriez à moi, Enivrant émoi, Pour vous, pour nous, Rien ne viendrait troubler ce galand rendez-vous.
Nous aurions une maisonnette, Et lorsque viendrait le soir, Dans cette demeure simplette Abritant tous nos espoirs, Mon cœur en liesse, Plein de tendresse,
Saurait mieux vous émouvoir !
R : Vivre sans témoins Dans un petit coin, Tout doux, tout doux, Blottis à l’abri de tous les regards jaloux, Vous seriez à moi, Enivrant émoi, Pour vous, pour nous, Rien ne troublerait ce galand rendez-vous.
Nous irons sous les ombrages frais Et pour vous je cueillerais De belles fleurs au parfum subtil Ce serait un charmant exil !
Vivre sans témoins Dans un petit coin,
Tout doux, tout doux, Pour goûter au bonheur loin des regards jaloux.
Mais n’est-ce pas un rêve insensé ? Que j’ai souvent caressé, Si vous vouliez ne pas refuser, Il pourrait se réaliser,
Vivre sans témoins Dans un petit coin, Tout doux, tout doux, Goûter au bonheur, dites-moi ! le voulez-vous !