Le vent, du pavot blanc Au temple de la fleur d´or, Fait sonner des tambours De bronze et de velours
La crinière du dragon Se secoue sur les gonds De la porte de la lune Ouvrant sur l´aventure
La marche a commencé Il y a si longtemps Au mur les Fédérés Sont encore si vivants
Que des fleuves ont changé Et que les paysages Ont perdu des montagnes Et gagné des nuages.
De Paris à Pékin A l´assaut du grand ciel, Le vent de la Commune,
Comme les hirondelles, Revient chaque printemps Chanter à nos oreilles Nous sommes immortels.
Des trottoirs de Wall Street A la place Tien-An-Men Et de la Place Rouge Aux bas-fonds de Harlem,
L´espérance est la même L´espérance est la même L´espérance est la même L´espérance est la même
Les pavots, les dragons Passeront sous les ponts, Les portes tomberont
Un beau jour de leurs gonds
De Pékin à Paris, De Gascogne en Bohème, L´espérance est la même L´espérance est la même
La marche a commencé Il y a si longtemps Qu´elle pourrait bien durer Encore mille et mille ans,
Mais à chaque printemps, Comme les hirondelles Le chant de la Commune, Revient à nos oreilles.
De Paris à Pékin
A l´assaut du grand ciel, Le vent de la Commune Comme les hirondelles Revient chaque printemps Chanter à nos oreilles : Ne renonçons jamais, Nous sommes immortels.
De Paris à Pékin A l´assaut du grand ciel, L´espérance est la même L´espérance est la même De Paris à Pékin A l´assaut du grand ciel, L´espérance est la même L´espérance est la même De Paris à Pékin L´espérance est la même.