Quand je la croisai l´autre soir, C’était vers minuit, rue d´Athènes La voyant seule qui se promène, Je lui dis : Mon enfant, bonsoir J´ajoutai : A cette heure indue,
Que faites-vous donc dans la rue ? Naïvement, et sans savoir, Elle dit : Je fais le trottoir.
C´est une gamine charmante, charmante, charmante, Qui possède une âme innocente, innocente En elle, tout est poésie, poésie Elle a vraiment un nom charmant, Aspasie (ou : Elle répond au joli nom d´Aspasie)
Devant la blancheur et l´éclat De son cou plus blanc que l´albâtre, Je m’écrie : Quel coup de théâtre, Quel coup du Ciel, quel coup d´Etat ! Oh ! fit-elle d´un p´tit air honnête, Vous n´ connaissez que mon coup d´ tête, Mais vous serez chipé, je l´ crains,
Quand vous connaîtrez mon coup de reins !
C´est une gamine charmante, charmante, charmante, Qui possède une âme innocente, innocente En elle, tout est poésie, poésie Elle a vraiment un nom charmant, Aspasie (ou : Elle répond au joli nom d´Aspasie)