Près des filles, y´a les garçons Les longs, les rninces et les gras Qui rigolent tout bas Les noirs, les roux et les blonds Qui parlent de leur papa
Les noirs, les roux et les blonds Qui parlent de leur papa Et des yeux de Louisa
Près des garçons, y´a les papas Qui ont l´air graves et sévères Et qui sentent la bière Ils crient pour n´importe quoi Et sortent le soir par derrière Ils crient pour n´importe quoi Et sortent le soir par derrière Pour jouer au poker
Dans les cafés, y´a les copains Et tous les verres qu´on boit avide Y´a aussi les verres vides
Et les copains qu´on aime bien Vous font rentrer à l´aube livide Et les copains qu´on aime bien Vous font rentrer à l´aube livide Toutes les poches vides
Près des copains, il y a la ville La ville immense et inutile Où je me fais de la bile La ville avec ses plaisirs vils Qui pue l´essence d´automobile La ville avec ses plaisirs vils Qui pue l´essence d´automobile Ou la guerre civile
Près de la ville, il y a la campagne Où les filles brunes ou blondes Dansent à la ronde
Et par la plaine par la montagne Laissons les fermer la ronde Et par la plaine par la montagne Laissons les fermer la ronde Des braves gens du monde