L’eau chaude n’a jamais mordu Mais on ne peut que s’y baigner Et elle ne peut, de plus en plus
Que refroidir et reprocher Qu’on ne soit pas assez soleil L’eau chaude à l’eau chaude est pareille Elle confond faiblesse et patience Et me voyant sans exigences Elle me voulait sans merveille
De mal à seul, j’eus mal à deux J’en suis venu à prier Dieu Mais on sait bien qu’il est trop vieux Et qu’il n’est plus maître de rien Il eût fallu que j’arrogance Alors que tremblant d’indulgence Mon cœur n’osa lever la main Et me voyant sans exigences Elle me croyait sans besoins