Lécher du blanc, broyer du noir Chacun dans sa tour d´ivoire Encerclé par les éléphants Chérie t´a pas vu mon rasoir
Un black, la tête dans les épaules Les épaules à bout d´bras Le regard envoûté par le rouleau des vagues Vague, divague, vague à l´âme Mate les culs d´enfer Les peaux nues qui suent l´ambre solaire Peau de panthère ou peau d´âne Peau de banane flambée
Hey ! t´as vu la beauté créole Blackbouler du regard Les despotes de comptoir caméscope en sautoir Qui du matin au soir ne font que ...
Lécher du blanc, broyer du noir Chacun dans sa tour d´ivoire Encerclé par les éléphants Les moustiques et les cafards
J´suis pas cadré pour la photo Rallye Paris-Dakar Pêche au gros safari de stars L´extravagance embrigadée Les aboiements des D.J. Dans la dernière boite o๠l´on transpire
J´reluque les mines de chiens battus Du troupeau des gros porcs de plaisance Gonflés du pectoral et relâchés d´la panse L´air hébété, l´air abattu
Qu´une forêt de mains tendues Va soulager d´leur trop-plein d´abondance
Hey ! t´as vu la beauté créole Blackbouler du regard
Les marioles embusqués, orteils en éventail Sous l´parasol des cocotiers
Et de l´accent tonique de sa langue fleurie * Mouv dé oua kolo * Rabattre le clapet couper la chique et le sifflet de ceux qui du matin au soir ne font que...
Lécher du blanc, broyer du noir Chacun dans sa tour d´ivoire Tout dévorer tout boire tout prendre sans donner Tout entendre tout voir et puis tout oublier
Lécher du blanc, broyer du noir Chacun dans sa tour d´ivoire Lécher du blanc, broyer du noir Chacun son tour d´y voir clair