Parc´qu´ils ont tamponné un matricule sur tes rêves Je t´ai trouvé prostré dans l´escalier d´un hôpital Le teint livide et la mine décomposée
Avec un vilain trait rouge au poignet Que je n´savais où prendre ni comment te donner Le courage de vivre
Parcqu´ils t´ont reniflé sur le trottoir des banlieues grises Je t´ai trouvé serré sous les crocs des chiens de la police Avec quatre bons murs dont ils gardent la clé Pour étancher ta soif de liberté Que je n´savais où prendre ni comment te donner Le courage de vivre
Alors je t´ai tendu la main Et tu me l´as mordu si fort Que j´en ai oublié la mort Que j´en ai oublié la mort
Parc´qu´ils t´avaient classé dans le dossier des inutiles Je t´ai trouvé tremblant derrière les murs blancs de l´asile Le regard vide et le geste égaré Bourré de cachets, de piqures pour oublier Que tu n´savais où prendre ni comment te donner Le courage de vivre
Alors ils m´ont jeté dehors Et tout était tellement pareil Que j´en ai perdu le sommeil Que j´en ai perdu le sommeil Que j´en ai oublié la mort