Seul dans le silence insondable de la nuit Manhattan dans une chambre d´hôtel somnifère contre l´insomnie
A quelle oreille confier le poids d´un chagrin quelle rêveuse éveillée entendra dans la nuit battre mon cœur
le temps n´attend pas, il suit son cours le temps n´entend rien aux chansons d´amour insensible il passe et tire à bout portant sur les marchands de souvenirs
Où que tu sois je te retrouverai un jour si loin que je paraisse, tu me retrouveras au détour d´un rêve ou bien autour de la place des retrouvailles où l´on s´est vu pour la dernière et la première fois de nos envies
Seul entre les rails de l´abandon, de l´oubli déconnecté du monde extérieur où tu recommences ta vie
Les sanglots longs des violons de l´automne déposent en mon âme le chant si monotone de la douleur
Je voudrais pas claquer sans te revoir sur le quai de la gare où tu m´as plaqué sans un regret, sans un remords pour la beauté de nos corps à corps
même si rein ne va plus, si les jeux sont faits souviens-toi de la trouble attirance des enfants de l´amour pour les jeux interdits et n´oublie jamais que la danse des âmes est inscrite au cœur du grand livre d´or du bonheur