Parce que j´allume tout le quartier Avec mes pétards mouillés On me traite comme une épave Un canot de sauvetage Qui prend l´eau
J´ai toujours été quelqu´un Qu´on regarde avec dédain Ou qu´on renvoie dans sa niche Comme un pauvre chien
Quand on vit comme moi Dans l´trente-sixième dessous Où y´a qu´des barjos des tordus des voyous On comprend Jamais trop Ceux qui s´plaignent Quand ils ont tout
Moi j´arrose des roses au fond de mon jardin J´lis pas les journaux alors j´ai peur de rien Aujourd´hui : temps pourri Demain il fera beau
Qu´est ce qu´il fait beau!
Moi qui suis qu´un malpoli J´adore gueuler dans la nuit Pour emmerder ceux qui dorment Et qui s´croient toujours à l´abri.. Z´avaient qu´à se foutre des boules Quiès Ou bien se faire sauter le caisson Ca fait place à la jeunesse Qu´a besoin d´aération
Moi j´arrose des roses au fond de mon jardin J´lis plus les journaux alors j´ai peur de rien La télé, la radio.. C´est qu´du mou de veau Pour les chiens!
C´est la fin des asticots
Y´a trop de gens sur le carreau La faute à la crise mondiale Tout le monde veut savoir où on va Ca s´arrangera pas de sitôt Va falloir montrer les crocs Avant qu´ils nous serrent la laisse autour du garrot..