J’étais aimable, élégante, Et jadis Je brillais, jeune et charmante, À Paris ! Je régnais en souveraine,
Mes beaux yeux Me donnant une douzaine D’amoureux ! Qui me rendra le ciel de ma patrie ! Qui me rendra ma gaîté, ma folie, Et les amours De mes beaux jours ?
Adieu, chants de ma jeunesse, Que ma voix Murmurait avec ivresse Autrefois ! Adieu, mes rêves d’enfance ! Plus d’espoir ! Je ne dois plus, pauvre France, Te revoir ! Qui me rendra le ciel de ma patrie ? Qui me rendra ma gaîté, ma folie,