Un jour, jour de détresse. Le clairon a sonné ! Toute notre jeunesse Au loin a cheminé Au bruit d’une marche guerrière
Qui se perdait vers la frontière, Et moi, j’ai bien pleuré ! Car alors les tambours Au loin m’emportaient mes amours !
Mais un jour, jour d’ivresse, Le clairon sonnera ! Toute notre jeunesse En ces lieux reviendra Au bruit d’une marche guerrière Grossissant depuis la frontière ! Ah ! que mon cœur battra ! Car alors les tambours Me ramèneront mes amours !