Another round of interviews Another pointless party I really should be getting home They say that´s where the heart is The taxi driver asks me
Where I´d like to go And suddenly I´m unsure Suddenly I just don´t know Where do I call home
It´s where the heart is
Yes, I´ve had a good life But still I can´t help wondering If I´d gone a different road What would have become of me In another universe Am I still living there A bored suburban house-wife Slowly tearing out her hair Who can´t escape her home
It´s where the heart is
A certain taste of liquorice The sound of jackdaws in the trees The smell of silver polish Walking dormant memories Why now after all this time Is it flooding back to me No one said, "come back to me Back where you belong It´s time that you came home"
It´s where the heart is
Skipping ropes and pipe-smoke Church bells on a Sunday Marmalade on cold toast Endless summer holidays The hay-rides in the trailor
The mad dash for the sea The bitter taste of failure The thrill of victory
I never will be home
Traduction
Une autre série d´interviews Une autre réception inutile (vaine, futile) Je devrais vraiment rentrer chez moi On dit que c´est lí que le cœur est resté Le chauffeur de taxi me demande
Où j´aimerais aller Et soudain je suis indécis Soudain je ne sais vraiment pas Ce que j´appelle « chez moi »
Oui, j´ai eu une bonne vie Et pourtant je ne peux m´empêcher de me demander, Si j´avais pris un chemin différent, Ce qui serait advenu de moi Dans un autre univers Et j´habite toujours lí -bas Une ménagère de banlieue qui s´ennuie Et qui s´arrache lentement les cheveux Qui ne peut pas s´échapper de chez elle
C´est lí où le cœur est resté
Un certain goût de réglisse Le chant des choucas dans les arbres L´odeur du polish pour argenterie Des souvenirs enfouis se réveillent Pourquoi, après toutes ces années, Tout cela resurgit-il dans en mémoire (envahit-il ma mémoire) Personne ne m´a dit, « reviens vers moi » Lí où sont tes origines (tes racines) Il est temps que tu reviennes chez toi »
C´est lí où le cœur est resté
Des cordes í sauter, de la fumée de pipe Les cloches de l´église le dimanche De la marmelade sur un toast froid Des vacances d´été sans fin
Couchés dans le foin dans la remorque qui roule On se précipite vers la mer comme des fous Le goût amer de l´échec Le frisson de joie de la victoire