Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent d´un océan de sang.
Regarde-les s´approcher comme légions d´Amazones Venues braver les cyclones, jeunes et brillants archers Leur arc et leurs yeux bandés, s´aventurant dans des zones Inexplorées.
Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent d´un océan de sang.
Vois-tu, là-bas, leurs chevaux courir un vent de folie? La hargne de ces furies leur passant par les naseaux Ils se jettent à l´assaut, se ruant à l´agonie au grand
galop.
Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Ces jeunes sirènes émergent d´un océan de sang.
Cohortes en rangs serrés, s´éloignent les filles d´Ève. À la lueur de ton glaive, va-t-en compter les blessés! Là-bas, l´un s´est relevé et te supplie, dans ton rêve, de l´achever.
Toi qui rêves au velours des vierges, aux satins innocents Tes romans-fleuves ont des berges.