Les avalanches que l´on déclenche Quand le dimanche on s´ennuie Et que même l´ennui flanche En regardant tomber la pluie On se retrousse alors les manches
Pour s´imprégner de jalousie Où es-tu, avec qui tu manges Y´a-t´il une femme qui te sourit Et est-ce qu´elle se penche Vers toi, quand tu lui dis Que tu as tout ton dimanche Que l´on est loin de Paris Qu´avec moi et toi, ça flanche Que tu as besoin d´un peu de ta vie
Mon homme est toujours dans l´adolescence Et c´est ça qui me ravit Il regarde toujours tomber les avalanches Comme il regarde tomber la pluie
Les avalanches que l´on déclenche Quand le dimanche on s´ennuie On s´ennuie et on se penche
Sur des doutes qui ne font pas un pli Qui font que l´on déclenche Des murmures qui se déguisent en cri Le coeur n´est plus alors étanche Les pires soupçons sont même permis C´est comme une soif que l´on étanche De détails, de crayons gris On tourne on tourne alors comme un dimanche On ne pense plus au lundi On regarde tomber comme une revanche Les avalanches de pluies
Mon homme est toujours dans l´adolescence Et c´est ça qui me ravit Il regarde toujours tomber les avalanches Comme il regarde tomber la pluie
Les avalanches que l´on déclenche
Quand le dimanche on s´ennuie Quand il est loin et que je pense A tous ces petits non-dits J´imagine qu´il s´avance Dans un bar une boîte de nuit Un sourire plein de connivence Comme le jour où il m´a pris Mais aujourd´hui c´est dimanche Et tombe tombe la pluie Comme pour noyer mes espérances J´ai que cet homme-là dans la vie Et la moindre de ses turbulences Me jetterait au tapis Je voudrais qu´il garde son innocence Qu´il me revienne pas sali
Mon homme est toujours dans l´adolescence Et c´est ça qui me ravit
Il regarde toujours tomber les avalanches Comme il regarde tomber la pluie Et quand on est ensemble le dimanche Il n´y a jamais d´ennui Et quand parfois sur moi il se penche Le doute n´est plus permis Le doute n´est plus permis