Blottie dans son fauteuil Madame tient une feuille, Lèvres douces, l´air songeur, La plume tremble, l´encre pleure, Et parsème des milliers d´ombres,
Nous ramène dans un autre monde, De noirceur, la froideur est reine, Ainsi vous êtes, Dame Mylene … De Mon enfance, vous faisiez, Un sanctuaire de douces peines, De mes tourments, vous dansiez, La gestuelle était belle, Vous étiez le miroir, Déformant des cauchemars, Et l´acier d´un regard, Nous plongeait dans l´émoi Obsédé amoureux, Je fixais vos cheveux, Et le roux si luxueux, Rougissait mes temps, nerveux, Nulle logique, je tournoyais, Jusqu´au vide, l´être s´envolait, Privé de l´autre, seul dans ma peine,
J´pensais à vous, Dame Mylene La Dame Rousse, était un songe doux. L´ombre au loin, était amour lointain, Le cœur vibrait…la pluie tombait, Mon cœur vibrait, Dame Mylene …