💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Jazzy Bazz
Titre : P-Town Blues
Viens faire un tour dans mes pensées, la mélancolie est trop dure à vaincre
J´fais que ressasser le passé, j´ai l´impression d´être au bord du ravin
Mais ai-je envie d´m´éloigner du rebord ? J´ai traîné, j´ai erré dehors, j´ai tout vu mais j´ai laissé agir

Apprécier la vie, c´est même aimer la mort, eux, ils m´la donnent pour déterrer de l´or
Ce soir, je trace, le son m´aide à m´échapper du réel
Ils sont plus les mêmes depuis qu´ils croient qu´je brasse, sûrement que j´aurai des remords et ce, quoi qu´je fasse
Vu qu´on enchaine les premières fois depuis qu´elle a tourné ses yeux vers moi
J´me sens mieux mais je sais qu´avec le temps, les gens que t´aimes deviennent froids
J´en ai souffert, j´avais vingt ans, je ne comprenais pas
J´voulais tout faire, ma vie ne me convenait pas, j´pétais un plomb, je me contenais pas
Sous pression quand j´y repense, où l´air est bon, faut qu´j´fonce libérer mes songes
Qu´j´arrête de m´poser des questions dont personne a les réponses

J´essaie d´remonter jusqu´à mes premiers souv´nirs
Comme beaucoup, j´ai du mal à accepter le fait que je devrai mourir

J´crois que le bonheur n´existe pas, j´apprends à apprécier ma trixe-ma
Vu qu´je m´en tire pas, c´est mon cœur qui t´parle, je souris mais le spleen ne me quitte pas
J´ai besoin d´elle à un niveau vital, envie d´lui faire des enfants et donner un sens à ma vie
Injection sur lit d´hôpital, tous les mois me rappelle qu´elle ne tient qu´à un fil
Rien de grave, chacun a ses problèmes mais là, c´est mon COLORS et j´te parle des miens
J´pense que j´suis assez honnête mais si j´dois mettre une douille, j´me laisse guider par démons

Dans la jungle urbaine, j´ai appris l´art de la guerre, j´écris bien mais y a rien d´surfait
Je fais pas de manières comme j´enclenche si tu parles de ma mère
J´aime trop le rap donc je risque de continuer jusqu´à ce que je fasse de la merde
Avant ça, faut au moins qu´ça m´paye une baraque en face de la mer
Et une voiture de collection, ma marge de progression a l´air d´être infinie
Elle a de bonnes raisons mais ma conscience est devenue mauvaise et un brin sinistre
Après m´avoir écouté, vous avez revu vos dièzes, je les intimide
Véritable indépendant pas de cinéma, les rappeurs sont tous là genre “signez moi”
J´vois plus le jour, je vis la nuit, pseudo sentiment de libre arbitre

Ambiance crari fraternelle, t´y crois, au final, t´as l´air bête
Trahison pour quatre centimes, en Argentine, ma famille maternelle vient de Pologne et Lituanie
Dans le sud de la France, j´ai ma famille paternelle qui, quant à elle, vient d´Italie
Le pe-ra m´a bercé, j´viens de Paris, toutes les nuits, j´en fais la traversée
J´ai l´impression d´être le prince de la ville mais c´est normal, y a personne
Trop chaud, j´ai pas eu de mal à percer
J´rappe comme un tueur en série même si j´fais du mal à personne
J´ai des gavas qui, dans la mala, performent
J´me livre à travers ces rimes que j´enchaine
Rien de glorieux quand ça devient une triste rengaine
On n´a jamais fait les mecs chauds mais avant de tester, vaudrait mieux qu´ils se renseignent

De la joie, j´ai perdu le code, j´suis toujours prêt du rebord, j´t´en laisse une photographie
Ce soir, l´inspiration est automatique, j´avais trop d´choses à dire mais y a même plus de prod´