Viens faire un tour dans mes pensées, la mélancolie est trop dure à vaincre J´fais que ressasser le passé, j´ai l´impression d´être au bord du ravin Mais ai-je envie d´m´éloigner du rebord ? J´ai traîné, j´ai erré dehors, j´ai tout vu mais j´ai laissé agir
Apprécier la vie, c´est même aimer la mort, eux, ils m´la donnent pour déterrer de l´or Ce soir, je trace, le son m´aide à m´échapper du réel Ils sont plus les mêmes depuis qu´ils croient qu´je brasse, sûrement que j´aurai des remords et ce, quoi qu´je fasse Vu qu´on enchaine les premières fois depuis qu´elle a tourné ses yeux vers moi J´me sens mieux mais je sais qu´avec le temps, les gens que t´aimes deviennent froids J´en ai souffert, j´avais vingt ans, je ne comprenais pas J´voulais tout faire, ma vie ne me convenait pas, j´pétais un plomb, je me contenais pas Sous pression quand j´y repense, où l´air est bon, faut qu´j´fonce libérer mes songes Qu´j´arrête de m´poser des questions dont personne a les réponses
J´essaie d´remonter jusqu´à mes premiers souv´nirs Comme beaucoup, j´ai du mal à accepter le fait que je devrai mourir
J´crois que le bonheur n´existe pas, j´apprends à apprécier ma trixe-ma Vu qu´je m´en tire pas, c´est mon cœur qui t´parle, je souris mais le spleen ne me quitte pas J´ai besoin d´elle à un niveau vital, envie d´lui faire des enfants et donner un sens à ma vie Injection sur lit d´hôpital, tous les mois me rappelle qu´elle ne tient qu´à un fil Rien de grave, chacun a ses problèmes mais là, c´est mon COLORS et j´te parle des miens J´pense que j´suis assez honnête mais si j´dois mettre une douille, j´me laisse guider par démons
Dans la jungle urbaine, j´ai appris l´art de la guerre, j´écris bien mais y a rien d´surfait Je fais pas de manières comme j´enclenche si tu parles de ma mère J´aime trop le rap donc je risque de continuer jusqu´à ce que je fasse de la merde Avant ça, faut au moins qu´ça m´paye une baraque en face de la mer Et une voiture de collection, ma marge de progression a l´air d´être infinie Elle a de bonnes raisons mais ma conscience est devenue mauvaise et un brin sinistre Après m´avoir écouté, vous avez revu vos dièzes, je les intimide Véritable indépendant pas de cinéma, les rappeurs sont tous là genre “signez moi” J´vois plus le jour, je vis la nuit, pseudo sentiment de libre arbitre
Ambiance crari fraternelle, t´y crois, au final, t´as l´air bête Trahison pour quatre centimes, en Argentine, ma famille maternelle vient de Pologne et Lituanie Dans le sud de la France, j´ai ma famille paternelle qui, quant à elle, vient d´Italie Le pe-ra m´a bercé, j´viens de Paris, toutes les nuits, j´en fais la traversée J´ai l´impression d´être le prince de la ville mais c´est normal, y a personne Trop chaud, j´ai pas eu de mal à percer J´rappe comme un tueur en série même si j´fais du mal à personne J´ai des gavas qui, dans la mala, performent J´me livre à travers ces rimes que j´enchaine Rien de glorieux quand ça devient une triste rengaine On n´a jamais fait les mecs chauds mais avant de tester, vaudrait mieux qu´ils se renseignent
De la joie, j´ai perdu le code, j´suis toujours prêt du rebord, j´t´en laisse une photographie Ce soir, l´inspiration est automatique, j´avais trop d´choses à dire mais y a même plus de prod´