J´écris jamais la vieille, J´écris jamais. Je suis un lâche depuis ton ventre Qui fut mon premier port d´attache Ta main reçu en pleine tête
Quand j´te volais, Quand tu devais garder sur toi ton porte-monnaie Elle a grandi là, Sur mon cœur La petite tache. J´écris jamais la vieille, J´écris jamais. Je t´ai usé la vieille, Je t´ai usé D´abord tes reins, Puis tes jambes, Puis tes yeux Chez toi Y avait qu´moi qui d´vais être heureux Et mes cravates, Mes pantalons, Mes ch´mises bleues J´les voulais tout de suite
Repassés Et au mieux Je t´ai usé la vieille, Je t´ai usé Je t´ai menti la vieille, Je t´ai menti J´suis prisonnier la vieille, J´suis prisonnier Je coupe en deux mes cigarettes Quand l´espoir flanche, Et en rêve Maintenant Je scie ton bois, J´range ton buffet J´monte tes lessives dans l´escalier Et l´dimanche tu restes au lit Et j´te porte le café Viens par ici la vieille,
Viens par ici J´suis trop d´soucis, Mais attend moi Même si le père me maudit Y m´semble que j´suis vraiment jamais parti Et que celui qui dort Et pleur ici La nuit le jour Ce n´est pas tout à fait celui Qu´une nuit d´amour La vie t´avait donné Pour toute la vie Oh ! attend-moi la vieille, Attend-moi Y faut que j´y crois Comme quelque part Dans le meilleur de moi Qu´y ai au moins toi
Oh ! si je sors la vieille, Si je sors d´ici J´t´aime trop la vieille Pour revenir Chez toi.