Si j´ te disais c´ que j´ te dis pas Et que je n´ai jamais su dire Moi, si timide et maladroit Autrement que dans mon délire Si j´ te disais qu´ t´es comme un ciel
Laissant pleurer tout son chagrin Bien plus précieux qu´un arc-en-ciel Puisqu´il vient mourir dans ma main Si j´ te disais qu´ t´es une étoile Pour un Pierrot qui joue si mal Et qui jamais ne se dévoile Poussant sa vie en diagonale
Si j´osais dire c´ que j´ te dis pas T´es une maison pleine de rêve Et de tendresse à chaque doigt Où je réapprends mon solfège Si j´osais dire que t´es une île Où l´on aborde à chaque fois Qu´on a le cœur par trop fragile Et que comme elle t´es toujours là Si j´osais dire que t´es l´escale Où je pose mes matins tristes
Sur le sentier t´es mon fanal Pour continuer ma vie d´artiste
Ce soir j´ te dis c´ que j´ te dis pas T´es comme un livre de chevet Qu´on redécouvre à chaque fois Et qui ne se finit jamais T´es cent-mille jours à la seconde Et toutes les secondes de ma vie Cent-mille lieux qui se confondent Pour ne former qu´un seul pays T´es le temps qui court après les heures Afin d´en arrêter les pas Pour apprivoiser le bonheur Ce soir j´ te dis c´ que j´ te dis pas